JEANNE GATARD FUNAMBULE DU MOT, DU TRAIT
JEANNE GATARD FUNAMBULE DU MOT, DU TRAIT
De l'écrit à la peinture, le dessin devient somme. L'un et l'autre se répondent en écho lointain. On ne sait si l'un vient de l'autre, ni lequel serait le point de départ, départ enclenché par quelqu'étonnement.
Funambule de l'à-peine, les choses se font pour ces instants gagnés en tentant d'inscrire la curiosité de voir ce qui échappe, l'affinement de quelque lumière, tandis que les siècles nous traversent.
Faire des lignes une seule, au plus juste, et des couleurs parfois pour attiser la paix.
Partir des mesures du corps pour arriver à la paume : ligne de cœur sur ligne du vif.
J.G.
(Ici, tout est faux et il n'y a pas d'échelle ; partant de 120 figure sur toile puis sur papier, pour la précision du trait, peu à peu les dessins ont rejoint les dimensions du livre.)